MON COIN LITTÉRATURE...!! CRÈVE,GRINGO !!. FAITS VÉRIDIQUES

CRÈVE,GRINGO..UN ROMAN DE W.K NELSON
-------------------------------------------------------


AVERTISSEMENT

TOUS LES ÉVÈNEMENTS RACONTÉS DANS CET OUVRAGE SONT VÉRIDIQUES,BIEN
QUE L'AUTEUR AI DÛ RECRÉER,A PARTIR DES TÉMOIGNAGES, CERTAINES SCÈNES
DONT IL N'A PAS LUI-MÊME ÉTÉ TÉMOIN.

POUR DES RAISONS ÉVIDENTES,L'AUTEUR A CHOISI DE SIGNER SON RÉCIT D'UN PSEUDONYME ET DE CHANGER LES NOMS DE SES INFORTUNÉS COMPAGNONS DE
VOYAGES
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
PROLOGUE

MOIS DE JUILLET A VERACRUZ,,MEXIQUE. IL N'Y A PAS D'AIR.UNE CHALEUR TORRIDE
ACCABLE LA VILLE,LOURDE DU PARFUM SOMPTUEUX DE CENTAINES DE MAGNIFIQUE
VARIÉTÉS D'ORCHIDÉES SAUVAGES.
LES MARCHÉS AUX POISSONS GROUILLENT DE MONDE.DES PLATS DÉBORDENT DE LA
CHAIR DE CRABE QUE L'ON VIENT D'APPRÊTER.

DANS LE CIEL,DE GRANDS OISEAUX NOIRS AU LONGS COUS GRIS TOURNENT EN ROND
INTERMINABLEMENT EN QUÊTE DE CHAROGNE.
PAREILS A D'HORRIBLES MONSTRES,ILS VOLENT GROUPÉS JUSQU'A LA FIN DU JOUR.
AUX PREMIERES HEURES DU SOIR,ILS S'ASSEMBLENT DANS LES ARBRES ET S'Y..........
PERCHENT TOUTE LA NUIT DANS LE PLUS TOLAL DES SILENCE.
DÈS LE LEVER DU SOLEIL,CES CRÉATURES HIDEUSES, QUE L'ON APPELLE.. ZOPITOLES,
SE RASSEMBLENT SUR LES TOITS COMME S'ILS PRÉPARAIENT UNE STRATÉGIE POUR LE
JOUR A VENIR.
PUIS ILS REPARTENT A LA RECHERCHE DES LAMBEAUX DE VIANDE EN DÉCOMPOSITION
QUI LEUR PERMETTRONT DE POURSUIVRE LEUR EXISTENCE QUASI MÉCANIQUE.

AU SOL,DE PETITS TRAMWAYS BRUYANTS ET LES TROLLEYBUS QUI TRAVERSENT LA VILLE DU NORD AU SUD ANNONCENT LE RÉVEIL DES RUES ET DES PLACES.
SUR L'ÉTROITE..AVENIDA INDEPENDENCIA,L'ARTÈRE PRINCIPAL DE LA CITÉE,ILS
PASSENT DEVANT DE FABULEUX HOTELS PARTICULIERS ET DEVANT DES PARCS TRES
SOIGNEUSEMENT ENTRETENUS AVEC, A L'OMBRE,LEURS KIOSQUES RAFRAICHISSANTS
ENSUITE,ALORS QU'UN VÉRITABLE KALÉIDOSCOPE DE FAÇADES MULTICOLORES RAVIT
LE REGARD,ILS VONT SE PERDRENT PAR DELA LES VÉNELLES CACHÉES QUI HABRITENT
LES ÉTALS EN RANGS D'INNOMBRABLES MARCHÉS.

UN AUTRE JOUR VIENT DE POINDRE...................POUR LA PLUPART DES GENS D'ICI,
APPORTERAS COMME D'HABITUDE SA PART DE ROUTINE ET DE TRAIN-TRAIN.........
MAIS QUELQUE PART DANS UNE ARRIÈRE-BANLIEU,SE SERAS UN JOUR DE CRIME.....
ABSURBE..DE TORTURE ET DE SANG............................................................
UN JOUR D'HORREUR.......

A SUIVRE

PREMIÈRE PARTIE
CHAPITRE - 1 -




LE VACARME ASSOUDISSANT DE LA LOURDE PORTE DE BOIS Q'ON VENAIT DE CLAQUER
RÉSONNA DANS MES OREILLES.
JE FIS QUELQUES PAS EN TITUBANT, PUIS TOMBAI SUR LE SOL OU JE M'ÉVANOUIS.

QUAND JE REPRIS CONSCIENCE, IL FESAIT ENCORE PROFONDÉMENT NOIR. UNE
RÉPUGNANTE ODEUR D'EXCRÉMENTS HUMAINS ET DE FÉTIDES RELENTS D'URINE M'ENTOURAIENT.
LA PUANTEUR ÉTAIT SI FORTE QUE JE FAILLIS VOMIR. LA CHALEUR DANS L'ÉTROIT CACHOT ÉTAIT ACCABLANTE ET INSUPPORTABLE,COMME ELLE L'EST D'HABITUDE A CETTE ÉPOQUE DE L'ANNÉE DANS LES TERRES BASSES AUX ALENTOURS...........DE
VERACRUZ............................................................................................

J'AVAIS LES YEUX COLLÉS ET LOURDS A CAUSE DU SANG QUI AVAIT SUINTÉ D'UNE BLESSURE AU FRONT. TOUT MON CORPS FRISSONNAIT D'HORREUR ET DE FIÈVRE.
JE BAIGNAIS DANS UN MÉLANGE SALÉ DE POUSSIÈRE,,DE SUEUR ET DE SANG.

JE RÊVAIS D'UNE DOUCHE GLACÉE. JE RÊVAIS DE LIBERTÉ. JE RÊVAIS DE ME TROUVER A DES MILLIERS DE KILOMÈTRES DE CET ENDROIT MAUDIT.
JE ME SENTAIS COMPLÈTEMENT LAISSER POUR COMPTE PAR TOUT CEUX QUE JE...... CONNAISSAIS.

PUIS,PETIT A PETIT,A MESURE QUE LES PENSÉES ÉMERGAIENT DANS MON ESPRIT,
JE ME RÉMÉMORAI CE QUI M"ÉTAIT ARRIVÉ ET RÉFLÉCHIS A CE QUI POUVAIT BIEN
M'ATTENDRE.
JE ME POSAIS DES QUESTIONS MAIS J'ÉTAIS INCAPABLE D'Y RÉPONDRE : POURQUOI
M'AVAIT-ON BATTUS SANS RAISON.?? QU'AVAIENT -ILS FAIT DE MON AMI ?? SE..... TROUVAIT-IL DANS UNE AUTRE CELLULE,NON LOIN ?? QUELS ÉTAIENT CES SAUVAGES
QUI PRÉFÈRAIENT LA FORCE BRUTAL A UN INTERROGATOIRE RÉGULIER ??


A SUIVRE..........

DES QUESTIONS ! DES QUESTIONS ! DES QUESTIONS !

JE COMMENÇAI A ME DEMANDER S'ILS M'AUTORISERAIENT A TÉLÉPHONER COMME J'AVAIS VU FAIRE A LA TÉLÉVISION LES TYPES QUE L'ONT VENAIENT D'ARRETER.
MAIS QUI APPELER ? JE N'AVAIS PAS D'AVOCAT.
JE N'EN AVAIS JAMAIS EU BESOIN .

JE CONTINUAIS DE TREMBLER SANS ARRET MAIS ME RELEVAI POURTANT,DÉCIDÉ A
EXPLORER L'ENDROIT OU JE ME TROUVAIS .
J'AVANCAIS PAS A PAS , AVEC PRÉCAUTION ,COMME UN ENFANT QUI JOUE A COLIN -MAILLARD . JE NE TROUVAIS AUCUN INTERRUPTEUR SUR LE MUR . JE DÉPENDAIS DONC ENTIÈREMENT DE MON SENS DU TOUCHER POUR FRAYER MON CHEMIN TOUT AUTOUR .

LA CELLULE N'AVAIT PAS L'AIR PLUS GRANDE QU'UN CUBICULE , JE COMPTAI SIX PAS
DANS UN SENS ET HUIT DANS L'AUTRE .
DES BLOCS DE PIÈRRE IRRÉGULIERS , ET QU SUINTAIENT D'HUMIDITÉ EN CONSTITUAIENT LES MURS

PUIS DE FAÇON SOUDAINE ET IMPRÉVUE , J'ENTENDIS DES BRUITS DE VOIX QUE JE NE CONNAISSAIS PAS.
UN SENTIMENT DE FRAYEUR MÊLÉ D'ESPOIR S'EMPARA.. A NOUVEAU DE MOI . JE
SENTAIS DANS CHAQUE FIBRES DE MON CORPS FRISSONANT, BATTRE LES COUPS RAIDE DE MON COEUR............................................................................

A SUIVRE.....

PENDANT UN BREF MOMENT , JE CARESSAI L'IDÉE DE FAIRE LE MORT OU L'ENDORMI
MAIS TRES VITE JE CHANGAI D'AVIS PAR PEUR DE RECEVOIR LEURS COUPS PIEDS ET
DE ME TRAINÉ SUR LE SOL .
QUELLQUE SOIT LA RAISON DE MON ENFERMEMENT , J'ÉTAIS RÉSOLUS A AFFRONTER
MES ADVERSAIRES DEBOUT .

J'ENTENDIS UN BRUIT DE CLÉ DANS LA SERRURE. L'APPRÉHENTION ET LA PEUR ME
SERRAIENT LA GORGE COMME UN ÉTAU.
PUIS,IL Y EU UN CLIQUETIS DE CHAINE ET UN BRUIT MÉTALIQUE QUAND ELLE TOMBA
SUR LE SOL.
LA PORTE S'OUVRIT BRUSQUEMENT. UN FLOT DE LUMIÈRE ÉTINCELANTE ME FRAPPA
LES YEUX ET M'AVEUGLA TEMPORAIREMENT. DES POINTS ROUGES ET JAUNES.........
DANSAIENT SUR MA RÉTINE. J'ESSAYAI DE ME PROTÉGER LES PAUPIÈRES POUR......
ATTÉNUER LA DOULEUR ET LA BRÛLURE SOUDAINE DE L'ÉBLOUISSEMENT.

DEUX HOMMES SE TENAIENT SUR LE SEUIL. J"ÉTAIS INCAPABLE DE DISTINGUER LEURS
TRAITS.
LE PLUS GRAND DES DEUX FIT UN PAS EN AVANT ET LEVA LE BRAS. IL TIRA SUR UNE CORDE QUE JE N'AVAIS PAS REMARQUÉE ET UNE FAIBLE AMPOULE S'ALLUMA.
JE ME MAUDIT DE N'AVOIR PAS DÉCOUVERT CETTE LAMPE MOI-MÊME AVANT. MAIS
UN RAPIDE COUP D'OEIL SUR MON CACHOT ME CONVAINQUIT TRES VITE QU'IL VALAIT
AUSSI BIEN POUR MOI ÈTRE RESTÉ DANS E NOIR. DE LARGES PLAQUES DE SANG......
MACULAIENT LES MURS.LE SOL ÉTAIT JONCHÉ D'EXCRÉMENTS SÉCHÉS.
DES CAFARDS, COURAIENT EN TOUT SENS. J'APERCUS SUR L'UN DE MES BRAS.UN
INSECTE HIDEUX,GORGÉ DE SANG, QUI ME SUCAIT DEPUIS DES HEURES SANS DOUTE.

L'UN DES DEUX HOMMES,LE PLUS GROS,VINT VERS MOI L'AIR ARROGANT ET SES YEUX DE CHAROGNARD ME DÉVISAGAIENT SANS LA MOINDRE TRACE D'ÉMOTION.

- BUENAS TARDES, DIT-IL,ROMPANT LE SILENCE
- BUENAS TARDES,SÉNOR,LUI RÉPONDANT
IL PLISSA LES YEUX.
-QUE TAL ?

JE TENTAIS DE LUI FAIRE COMPRENDRE QUE JE NE PARLAIS PAS COURAMMENT CETTE
LANGUE.

- YO NO HABLO ESPANOL,SÉNOR.....PARLEZ-VOUS ANGLAIS ?

LE VISAGE DU MEXICAIN SE DURCIT UN MOMENT,PUIS IL SE FENDIT EN UN LARGE
RICTUS.....ÉDENTÉ.
- SI,JE PARLE.. IL INGLES.. MAIS MON AMIGO,IL NE PARLE PAS.

A SUIVRE....

- TOUT CE QUE JE VOUS DEMANDE,SENOR,C'EST QUELQUE CHOSE A BOIRE...
SOUDAIN , LE GROS FIT FACE A SON COMPAGNON ,LUI MURMURA QUELQUE CHOSE A
L'OREILLE PUIS ,SE TOURNA VERS MOI DE NOUVEAU, ÉCLATA D'UN RIRE QUI FIT.....
BALLOTTER SA PANSE COMME DE LA GÉLATINE.

INCRÉDULE . JE LE REGARDAIS PISSER ET LA FLAQUE D'URINE S'AGRANDIR DEVANT
LUI. PUIS ,IL ENLEVA LE BOUT DE CIGARE QU'IL AVAIT ENTRE LES LÊVRES Y TIRA UNE
DERNIÈRE BOUFFÉE ET LE LANÇA DANS SON URINE

- LO SIENTO MUCHO ,DIT-IL FEIGNANT DE S'EXCUSER ,MON CIGARE EST MOUILLER .
RAMASSE-LE POUR MOI. JE LE FUMERAI PLUS TARD QUAND IL SERAS SEC.
QUOI QU'IL EN SOIT ,JE M'APPROCHAI ET ME PENCHAI POUR RÉCUPÉRER LE MÉGOT
QUAND UN COUP DE COUDE SOUDAIN ASSÉNÉ DERRIERE LA NUQUE M'ÉCRASA ,TÊTE
PREMIÈRE ,DANS LA FLAQUE D'URINE.
AU MÊME MOMENT ,L'AUTRE SAUTA DE TOUT SON POIDS SUR MES JAMBES . LE GROS
QUI SE DÉPLAÇAIT AVEC UNE VITESSE ÉTONNANTE , SE MIT A CALIFOURCHON SUR MON DOS ET ME REMUANT MÉTHODIQUEMENT LA TÊTE DANS L'URINE PUANTE .

- TU A SOIF ,GRINGO . BOIS ! BOIS !...CRIA LE GROS EN S'ESCLAFFANT DE RIRE.

J'ESSAYAIS DÉSESPÉRÉMENT DE DÉTOURNER MON VISAGE MAIS CHAQUE FOIS UNE
POIGNE SOLIDE M'EN EMPÊCHAIT.
REGARD-DE-CHAROGNARD SAUTAIT SUR MES JAMBES ET MES GENOUX ÉTAIENT SUR
LE POINT D'ÉCLATER.
JE SOUFFRAIS L'AGONIE,JE CRIAIS,SUPPLIAIS ET ME TORDAIS DE DOULEUR.
MON NEZ ÉTAIT DEVENU UNE BOUILLIS SANGLANTE DE CHAIR DÉCHIRÉE ET DE CARTILAGE. PUIS ,MON CORPS CÉDA SOUS LE POIDS COMBINÉ DES DEUX MEXICANS

MES DERNIÈRES PENSÉES AVANT DE M'ÉVANOUIR ME RAMENÈRENT QELQUES ANNÉES
EN ARRIÈRE ,PRÉCISÉMENT AUX LEÇONS DE CATÉCHÈSE DE MON COURS COLLÉGIAL

LE CHRIST ÉPROUVA-T-IL LA MÊME CHOSE QUAND ILS LE CRUCIFIÈRENT...???

A SUIVRE

CHAPITRE
- 2 -


[b]DEUX JEUNES FEMMES MEXICAINES DESCENDAIENT DU BUS PRÈS DE FORTIN........ DE LAS FLORES ,UN VILLAGE SEMI-TROPICAL SITUÉ A ENVIRON QUARANTE-CINQS KILOMÈTRES DE..VERACRUZ.

LES DEUX JEUNES FEMMES SECOUÈRENT LA POUSSIÈRE DE LEURS VÊTEMENTS ET SE DIRIGÈRENT VERS LES LIMITES DU HAMEAU ENDORMI.
ELLES N'AVAIENT PAS DE TEMPS A PERDRE. IL ÉTAIT DÉJA SEIZE HEURES.IL LEUR.... FALLAIT TERMINER RAPIDEMENT LEUR TRAVAIL SI ELLES VOULAIENTS ÊTRE DE RETOUR A VÉRACRUZ AVANT LA NUIT.

PERSONNES NE PRÊTERAIT ATTENTION A ELLES.

ELLES ATTENDAIENT DEPUIS MOINS DE TRENTES MINUTES QUAND UNE CHEVROLET BLANCHE ARRIVA SUR LA ROUTE ET SE MIT A RALENTIR.
ELLE PORTAIT LA PLAQUE JAUNE ET BLEU DE LA CALIFORNIE.
LES FEMMES SE PRÉPARÈRENT.TRENTE SECONDES PLUS TARD, LA VOITURE ÉTAIT BIEN EN VUE. ELLES AGITENT LES BRAS POUIR ATTIRER L'ATTENTION DU CHAUFFEUR.

LA CHEVROLET RALENTIT ET LE JEUNE HOMME A COTÉ DU CONDUCTEUR PENCHA LA TÊTE ET DEMANDA:

- BESOIN D'AIDE..?
LES FEMMES S'APPROCHÈRENT.

- MERCI DE VOUS ÊTRES ARRÊTÉS , SENORES . NOUS AVONS RATÉ LE BUS ET NOUS DEVONS NOUS RENDRE A VERACRUZ. EST-CE LA QUE VOUS ALLEZ..?

LA JEUNE FEMME SEMBLAIT FAIRE UN EFFORT POUR SE RETENIR DE PLEURER. LE JEUNE HOMME OUVRIT LA PORTIÈRE ET LEUR FIT SIGNE,....

- C'EST EXACTEMENT LA OU NOUS ALLONS. VENEZ ,MONTEZ !

LES DEUX FEMMES LE REMERCIÈRENT ET GRIMPÈRENT SUR LE SIÈGE ARRIÈRE........

A SUIVRE....

(((( ET VOILA..... LE PIÈGE SE REFERME SUR LES DEUX MALHEUREUX ))))

SON COMPAGNON ÉMIT UN BREF BONJOUR ET.....REDÉMARRÈRENT .

- JE M'APPELLE CHUCK....ET LUI JONATHAN ,POURSUIVIT LE JEUNE HOMME EN
MONTRANT LE CONDUCTEUR .

LA JEUNE FEMME DERRIÈRE LUI SOURIT POLIMENT. (( JE M'APPELLE ADELINA
RODRIGANDA )) ET MON AMIE , RAFAELA LOPEZ.
NOUS NOUS FAISIONS TELLEMENT DU SOUCI ! NOUS PENSIONS NE PAS ÊTRE
CAPABLES DE RENTRER CE SOIR . NOUS VOUS SOMMES VRAIMENT RECONNAISSANTES
- HO..DE RIEN ! DIT CHUCK, VOUS SEMBLEZ PARLER TRES BIEN L'ANGLAIS........VOUS
ÊTES MEXICAINES....?

LE COMPLIMENT FLATTA VISIBLEMENT ADELINA .

- NOUS SOMMES DEUX GUIDES TOURISTIQUES ET NOUS TRAVAILLONS POUR LE GOUVERNEMENT..J'AI SUIVIS MON COURS A...EL PASO..AU TEXAS ,DIT ELLE

- EL PASO..? SANS BLAGUES !
- POURQUOI, VOUS Y ÊTES DÉJA ALLÉS ??
- NON..DIT JONATHAN , MAIS J'EN AI ENTENDU PARLER .

LES DEUX HOMMES SE REGARDÈRENT .

- GUIDES TOURISTIQUES,DIT CHUCK , COMMENT C'EST COMME TRAVAIL ?
- ÇA L'EST...DIT ADELINA , ET VOUS DEUX.......D'OU VENEZ-VOUS ?
- DE PASADENA....EN CALIFORNIE..RÉPONDIT JONATHAN .

CHUCK SE DEMANDAIT POURQUOI L'AUTRE FILLE NE DISAIT MOT.IL SE PASSA LA MAIN
DANS LES CHEVEUX ET....SOURIT GAUCHEMENT.....QUELQUE CHOSE CLOCHAIT.......
IL SE TOURNA VERS L'AUTRE JEUNE FEMME QUI N'AVAIT PAS ENCORE OUVERT LA BOUCHE .

ELLE AVAIT DE LONG CHEVEUX BRUN FONCÉ QUE LE VENT RAMENAIT SUR SON VISAGE
BRONZÉ DE..MESTIZO.
CETTE FEMME LUI LANCA DES REGARDS...DE SÉDUCTION .

CHUCK S'EFFORÇA DE SOURIRE MAIS SON SOURIRE.RESSEMBLAIT PLUS A UNE GRIMACE....!.........................................................................................

A SUIVRE

- POURRIEZ-VOUS VOUS ARRÊTER ICI UN INSTANT..? DEMANDA SOUDAIN ADELINA ,
- POURQUOI.? RÉPONDIT JONATHAN
- JUSTE POUR DONNER UN RAPIDE COUP DE TÉLÉPHONE ,EXPLIQUA-T ELLE

ADELINA PRIT UN PEU DE MONNAIE DANS SON SAC ET SE DIRIGEA VERS LA BARAQUE
OU ELLE ENTRA CEPENDANT..SANS COGNER...................................................

-JE TE PARIE QU'ELLE CONNAIT LE PROPRIÉTAIRE , DIT CHUCK QUI AVAIT REMARQUER L'AIR SURPRIS DE SON AMI

IL SE MIT A REGARDER LE BÂTIMENT DE PLUS PRES . LES FENÊTRES ÉTAIENT CASSÉES
ET UN RIDEAU EN LAMBEAUX , PENDAIT DERRIÈRE.
DEUX HOMMES LES REGARDAIENT A TRAVERTS CES FENÊTRES ,SOUDAIN , L'UN D'EUX
ÉMERGEA DE LA BARAQUE.
IL FENDIT L'AIR DE SES BRAS ET LEURS POUSSA UN RAUQUE SALUT..!!

- JE CROYAIS QUE VOUS AVIEZ HATENT D'ARRIVER A VÉRACRUZ..TOUTES LES DEUX
DIT JONATHAN ,IMPATIENT A RAFAELA
- ELLE NE VA PAS TARDER A REVENIR , DIT ELLE
- AH...LES FEMMES.! GROGNA JONATHAN INDIGNÉ TOUT EN SE FRAPPANT LE FRONT D'UN AIR DE DÉGOUT

ADELINE REVINT 1/2 HRS PLUS TARD.............

- IL ÉTAIT TEMPS ,.! LUI LANÇA JONATHAN IRRITÉ
- JE M'EXCUSE D'AVOIR ÉTÉ SI LONGUE

A SUIVRE

- OU COMPTEZ-VOUS LOGER A VERACRUZ . SENORES ? DEMANDA...ADELINA
- NOUS NE SAVONS PAS ENCORE , RÉPONDIT JONATHAN , NOUS VERRONS SUR PLACE
- LAISSEZ-MOI VOUS AIDEZ , POUR LES ENNUIS QUE JE VOUS DONNENT ,JE SUIS UNE
GUIDE TOURISTIQUE , VOUS SAVEZ...

JONATHAN HÉSITA PUIS :

- VOUS AVEZ UNE SUGGESTION A NOUS FAIRE....??

ELLE HÉSITA QUELQUES SECONDES AVANT DE RÉPONDRE :

- JE VIENS JUSTE D'AVOIR UNE IDÉE , SENORES VOUS VOUS ÊTES MONTRÉS..........
TELLEMENT GENTLEMEN QUE JE CROIS ÊTRE EN MESURE VOUS ORGANISER UN
QUELQUE CHOSE DE..SPÉCIAL

- JE VOUS ÉCOUTE , DIT JONATHAN

ELLE SE PENCHA VERS L'AVANT AFIN QUE LES DEUX HOMMES ENTENDENT BIEN .

- PLUTÔT QUE DE LOGER A L'HOTEL ET DE PAYER UNE FORTUNE , J'AI UNE BIEN MEILLEUR IDÉE

JONATHAN QUI N'AIMAIT PAS LES DÉTOURS ,L'INTERROMPIT AVEC IMPATIENCE.....

- EH BIEN , DITES-LA

RAFAELA SE RENDIT COMPTE DE L'IMPATIENCE DE JONATHAN ET EN VINT AU FAIT .

- MON ONCLE POSSÈDE A VERACRUZ ,UN APPARTEMENT PRÈS DE LA GARE DU CHEMIN DE FER . IL EST EN CE MOMENT EN VOYAGE A PANAMA ET C'EST MOI QUI S'OCCUPE DE
SON LOGEMENT. VOUS POURRIEZ Y LOGER GRATUITEMENT EN ATTENTE.........

JONATHAN RANGEA LA VOITURE SUR LE BORD DE LA ROUTE .

- UN INSTANT , DIT IL , ÊTES-VOUS ENTRAIN DE NOUS DIRE QUE VOUS METTEZ A LA DISPOSITION DE DEUX PARFAITS INCONNUS , UN APPARTEMENT QUI NE VOUS APPARTIENT MÊME PAS ET DONT VOUS ÊTES RESPONSABLES..??

ELLE LE REGARDA , SURPRISE .

- ALLONS DONC...!! VOUS ÉTIEZ DES INCONNUS IL Y A PAS LONGTEMPS MAIS EN CE
QUI ME CONCERNE , VOUS ÊTES DEUX GENTILLES PERSONNES QUI NOUS ONT RENDU
UN IMMENSE SERVICE . MAINTENANT C,EST A NOTRE TOUR DE NOUS MONTRER.........
RECONNAISSANTES ET , DE VOUS LAISSER VOIR LA ...VÉRITABLE HOSPITALITER......
MEXICAINE...........................................................................................

A SUIVRE........

JONATHAN N'EN CROYAIT PAS SES OREILLES . UNE OFFRE PAREILLE....

- C'EST DINGUE..,(( VOUS VOUS MOQUEZ DE NOUS )) !
- CROYEZ-MOI , DIT-ELLE , JE NE BLAGUE PAS . PEUT-ÊTRE QU'EN CALIFORNIE CE N'EST PAS L'HABITUDE,MAIS ICI ONT S'ENTRAIDENT.....ET VOTRE BUDGET NE DOIT
PAS ÈTRE TELLEMENT ÉLEVÉ.ALORS VOUS ÉPARGNEREZ PAS MAL D'ARGENT.....

LES DOUTES DES DEUX HOMMES PARAISSAIENT SUBSISTER .LA PROPOSITION........
SEMBLAIT INTÉRESSANTE ET IL NE FALLAIT PAS BIEN SÛR . POUR UNE SIMPLE..........
QUESTION DE PRINCIPES , BALAYER DU REVERS DE LA MAIN LA PERSPECTIVE DE FAIRE
UNE ÉCONOMIE JUSQU'AU SAMEDI PROCHAIN .

POURTANT...ILS N'ÉTAIENT PAS ENCLINS A ACCEPTÉS . JONATHAN NE SAVAIT QUE
RÉPONDRE SANS OFFENSER LA JEUNNE FEMME . SON OFFRE ATTESTAIT DE SON HOSPITALITÉ..., MAIS IL ÉPROUVAIT UN SENTIMENT DE VAGUE SENTIMENT DE.......
SUSPICION.......IL SE LANÇA :

- NOUS NE VOUDRIONS PAS VOUS DÉRANGER..MAIS
- ABSURBE..L"INTERROMPIT-ELLE , NOUS Y BOIRONS QUELQUE CHOSE..VOUS
PRENDREZ UNE BONNE DOUCHE..ET PAR LA SUITE , VOUS FEREZ VOTRE CHOIX......

JONATHAN REGARDA CHUCK..........

- POUR MA PART....C'EST OK....DIT-IL
- OK...NOUS IRONS VOIR L'ENDROIT....DIT JONATHAN

ILS ARRIVERENT DEVANT UNE PORTE EN FER FORGÉ QUE RAFAELA DÉVERROUILLA
AVEC UNE PETITE CLÉ OUVRAGÉE CACHÉE DANS UNE LÉZARDE ET PÉNÉTRERENT TOUS
SANS L'APPARTEMENT .

- VENEZ VOIR CE QUE NOUS AVONS PAR ICI..DIT ADELINA , EN MONTRANT LA SALLE
DE BAIN..TOUT LE CONFORT D'UNE VILLA D'HOLLYWOOD.......IRONISA-TELLE..AVEC
UNE EXPRESSION MOQUEUSE DANS LE VISAGE...............................................

A SUIVRE....

IL ÉTAIT VING ET UNE HEURE PASSÉE . PRÈS DE DEUX HEURES S'ÉTAIENT ÉCOULÉES
DEPUIS LE DÉPART DES FILLES . ELLES AVAIENT POURTANT PROMIS DE REVENIR EN MOINS D'UNE DEMIE HEURE ET , LEURS INVITÉS DANS L,APPARTEMENT ,COMMENCAIENT PETIT A PETIT A S'INQUIÈTER .

SOUDAIN , DEUX COUPS BREFS FRAPPÉS A LA PORTE:

- QU'EST-CE QUE C'EST ? MURMURA CHUCK
- SANS DOUTE ELLES ,DIT JONATHAN , IL ÉTAIT TEMPS D'AILLEURS , JE MEURS DE
FAIM .

IL SE LAISSA GLISSER DU REBORD DE LA FENÊTRE ET SE DIRIGEA VERS LA PORTE POUR L'OUVRIR . LA SUEUR QUI PERLAIT DE SA PEAU S'ÉTAIT COMME TRANSFORMÉE
EN SUEUR FROIDE .IL SENTAIT MONTER ET DESCENDRE LE LONG DE SON ÉCHINE CRISPÉE DES FRISSONS GLACÉS DE TERREUR...SES YEUX FASCINÉS NE POUVAIENT
SE DÉTOURNER...DU CANON DE FUSIL POINTÉ SUR LUI .

AVANT QU'IL N'AIT EU LE TEMPS DE BOUGER LE MOINDRE MUSCLE , L'ACIER FROID DE
L'ARME SE FRAYA UN PASSAGE ENTRE SES LÈVRES ET LUI FIT BRUTALEMENT VOLER LES
DENTS D'EN AVANT . LE CANON S'ENFONÇA DANS SA BOUCHE A L'ARRIÈRE DE SON PALAIS QUI N'ÉTAIT PLUS QUI N'ÉTAIT PLUS QU'UN MAGMA DE SALIVE ET DE SANG .

JONATHAN TOURNOYA VERS L'ARRIÈRE SOUS LA FORCE DE L'IMPACT . DANS UN ÉTAT DE CHOC EXTRÈME , IL S'ABATTIT SUR LE SOL . SON CORPS FIT UN BRUIT SOURD EN TOMBANT . SON AGRESSEUR , UN MASQUE NOIR SUR LES YEUX ET COMPLÈTEMENT....
VÊTU DE NOIR , S'AVANÇA ET APPUYA LE TALON DE SA BOTTE SUR SA GORGE .

L'HOMME MASQUÉ RELEVA SOUDAIN LES YEUX ET , LE REGARD LOURD DE MENACES ,
SE TOURNA VERS CHUCK , COMPLÈTEMENT PARALYSER PAR LE SPECTACLE , INCAPABLE CE QUI VENAIT DE SE PASSER .

- AQUI !.. MERDEUX , GROMMELA L'HOMME

A SUIVRE.....

Merci Suzie pour tes beaux textes...Merciiiiiii....

Jayshree.

Jayshree a écrit:

Merci Suzie pour tes beaux textes...Merciiiiiii....

Jayshree.

Bienvenue ma belle.....!


Bonne journée.....

CHUCK , COMME FAUCHÉ PAR UNE HACHE , SE LAISSA CHOIR A GENOUX . IL LEVA SES
BRAS TREMBLANTS AU DESSUS DE LA TÊTE D'UN AIR SUPPLIANT ET SE MIT A SANGLOTER .<< NO HABLA ESPANOL >> . BALBUTIA-T-IL A TRAVERS SES LARMES .

L'HOMME EN NOIR SE MIT A JURER ,FIT UN BOND EN AVANT ET SAISIT LE JEUNE AMÉRIQUAIN PAR LA TÊTE . D'UN GESTE , IL AGRIPPA LES CHEVEUX DE CHUCK ET LUI
ADMINISTRA UN TERRIBLE COUP DE GENOU DANS LA GORGE . LE CORPS DE CE DERNIER VACILLA SOUS LE CHOC , PUIS LE FUSIL S'ABATTIT SUR SA CLAVICULE , ASSOMANT CHUCK SUR LE COUP .

L'AGRESSEUR RIT MÉCHAMMENT , PUIS POSA SON ARME SUR UNE CHAISE ET SE DIRIGEA VERS L'UNE DES FENÊTRES OUVERTES . IL SIFFLA DEUX BRÈVES FOIS POUR SIGNIFIER A SON COMPARSE A L'EXTÉRIEUR QU'IL ÉTAIT MAITRE DE LA SITUATION .
DU DEHORS , ON LUI RÉPONDIT PAR UN SIFFLEMENT COURT . C'ÉTAIT LE SIGNAL CONVENU .

QUELQUES INSTANT PLUS TARD , LE BRUIT D'UN PAS PRESSÉ SE FIT ENTENDRE DANS LE CORRIDOR . VU LA FAÇON D'AGIR DES DEUX HOMMES , IL ÉTAIT FACILE DE CONCLURE QU'IL S'AGISSAIT D'UN COUP MÛREMENT PRÉPARÉ .

SANS PERDRE DE TEMPS EN VAINES PAROLES , LE NOUVEAU VENU SORTIT D'UN SAC NOIR APPORTÉ AVEC LUI , UNE PETITE BOUTEILLE DE CHLOROFORME ET UN MOUCHOIR . IL DÉBOUCHA LA BOUTEILLE , HUMECTA LE MOUCHOIR ET LE PLAÇA SOUS LE NEZ ET LA BOUCHE DE JONATHAN . PUIS IL FIT SUBIR LE MÊME SORT A CHUCK

A SUIVRE.....

LES DEUX AMÉRICAINS IGNORAIENT BIEN SÛR QUE MOINS DE QUARANTE-HUIT HEURES PLUS TÔT , IL NOUS ÉTAIT ARRIVÉ A MON AMI ET A MOI EXACTEMENT LA
MÊME AVENTURE , EXACTEMENT DANS LE MÊME APPARTEMENT .PENDANT PLUSIEURS HEURES ENCORE , LES DEUX CALIFORNIENS NE RESSENTIRAIENT NI TERREUR NI......
DOULEUR MAIS AU MATIN LEUR RÉVEIL S'ANNONCERAIT TRÈS DUR . ET C'EST ALORS QU'ILS COMPRENDRAIENT QUE LEURS CAUCHEMAR VENAIT A PEINE DE...COMMENCER....!

ADELINA
**********

A CINQ HEURES TRENTE DU MATIN , LES PREMIERS RAYONS DORÉS DU SOLEIL.........
COMMENCÈRENT A LUIRE A TRAVERS LES RIDEAUX DE LA CHAMBRE..D'ADELINA .
ELLE DORMAIT TOUJOURS D'UN PROFOND SOMMEIL . LA PETITE RADIO A SON CHEVET
ÉTAIT RESTÉE ALLUMÉE TOUTE LA NUIT. ELLE AVAIT PRIS L'HABITUDE, DEPUIS LES DERNIERS MOIS,DE SE COUCHER SANS ÉTEINDRE LA MUSIQUE .
ELLE ENLEVAIT SA ROBE ET PASSAIT DES MINUTES A DANSER SUR SA MUSIQUE PRÉFÉRÉ .

C'ÉTAIT PENDANT CES MOMENTS DE SOLITUDE ET DE RETOUR SUR SOI QU'ELLE SE LAISSAIT ALLER A SES FANTASMES , SES PROJETS , SES RÊVES .
ET SOUVENT SES RÊVES LA RAMENAIENT AUX ANNÉES DE DÉSILLUTIONS DE SON ADOLESCENCE .
ELLE REVIVAIT ALORS EN IMAGINATION LES QUELQUES RARES MOMENTS DE BONHEURS DONT ELLE SE SOUVENAIT EN CETTE PÉRIODE QUI AVAIT ÉTÉ POUR ELLE .
ATROCE .............

A SUIVRE...

ADELINA
**********


A L'ÉPOQUE OU SA MÊRE ÉTAIT TOUJOURS VIVANTE , ELLES AVAIENT FAIT ENSEMBLENT UNE EXCURSION A..JALAPA POUR ASSITER A UNE FÊTE QUI DEVAIT DURER TOUTE LA FIN DE SEMAINE . CE FUT SON HEURE DE GLOIRE . LA JEUNNE
ADELINA NE PUT JAMAIS L'OUBLIER . ELLE Y REPENSAIT TOUJOURS AVEC BEAUCOUP
D'EXITATION .

ELLE SE RAPPELAIT QU'UN BEL HOMME AUX CHEVEUX NOIRS , AVEC UNE MOUSTACHE A LA ..ZAPATA , L'AVAIT PRISE DANS SES BRAS ET AVAIT DANSER AVEC ELLE DANS LA RUE AU SON DE LA MUSIQUE DES GUITARES ............ D'AUTRES FILLES DE SON ÂGE
L'AVAIENT REGARDER AVEC ENVIE ............... MAIS C'ÉTAIT LA PETITE ADELINA DES
VECINDADOS.. DE VERACRUZ QUI N'AVAIT JAMAIS CONNUS LES BRAS D'UN HOMME .
QUI N'AVAIT MÊME JAMAIS CONNU SON PÈRE ,QU'AVAIT CHOISIE CET IMPORTANT
ÉTRANGER .

APRES LA DANSE , IL LUI AVAIT SOURI ET LUI AVAIT POSÉ UN BAISER SUR SA JOUE BRULANTE . ELLE S'ÉTAIT ALORS ENVOLÉE DANS LES SPHÈRES CÉLESTE DE SON IMAGINATION D'ENFANT .

A LA FIN DU BREF SÉJOUR A JALAPA ,ALORS QUE SA MÊRE L'A RACCOMPAGNAIT A LA
GARE D'AUTOBUS , ADELINA VERSA DES LARMES D'AMERTUME . ELLE SE RENDIT COMPTE QUE TOUT CELA N'AVAIT ÉTÉ QU'UN RÊVE ET QU'UNE FOIS REVENUE DANS SA SINISTRE CABANE DE VERACRUZ , LES AUTRES FILLES , ELLES , RESTERAIENT A JALAPA . ELLE SE FIT LE SERMENT D'AVOIR UN JOUR ASSEZ D'ARGENT POUR QUITTER LE BIDONVILLE ET REVENIR A..JALAPA . ELLE ÉTAIT CERTAINE DE REVOIR LE BEL HOMME A LA MOUSTACHE , ELLE ÉTAIT PERSUADÉE QU'IL L'A DEMANDERAIT EN MARIAGE ET ENSUITE QU'ILS VIVRAIENT HEUREUX POUR TOUJOURS .

MÊME EN VEILLISSANT , ELLE N"ÉTAIT JAMAIS PARVENUE A OUBLIER L'IMAGE DE CE PRINCE CHARMANT

A SUIVRE.....

JOUR APRES JOUR , SA DÉTERMINATION SE FIT DE PLUS EN PLUS FORTE . LA BONNE VIE ÉTAIT LA , A PORTÉE DE LA MAIN ET ELLE COMPTAIT BIEN AVOIR SA PART.!!
C,EST ALORS QU"ELLE FIT ASSOSCIATION AVEC DES INDIVIDUS LOUCHES ET OU ELLE
CONNUE AUSSI RAPHAÈLA .

LES DEUX FEMMES RECEVRAIENT UNE RÉMUNÉRATION DE BASE DE CINQ CENT PESOS
POUR CHAQUE PERSONNES CAPTURÉES.........................................................

LES INSTALLATIONS DE LA PRISON , DANS LA CAMPAGNE ARIDE , ÉTAIENT CALMES ET PRESQUE DÉSERTES .
J'EN ÉTAIS UN DES MALHEUREUX OCCUPANTS . QU'ELLES QU'AIENT PU AVOIR ÉTÉ MES ILLUSIONS AU MOMENT OU J'ÉTAIS REVENU A MOI , J'ÉTAIS A PRÉSENT SUR D'UNE...
CHOSE : J'ÉTAIS BEL ET BIEN PRISONNIER ET J'ALLAIS PASSER DES MOMENTS...........
PÉNIBLES .
POUR LA PREMIÈRE FOIS DE MA VIE ,JE VENAIS QLLQS HEURES PLUTOT DE M'ÉVANOUIR DEUX FOIS DE SUITE DE DOULEUR ET D'ÉPUISEMENT . JE DÉCIDAI.........
D'ESSAYER LE MIEUX POSSIBLE DE FAIRE LE POINT SUR MA MALHEUREUSE SITUATION
ET D'ANALYSER CE QUI SE PASSAIT ET AUSSI CE QUI ÉTAIT ARRIVER A MON AMI JOS.

A SUIVRE........

oui un texte romanesque plein de sagesse

OUI TRES ROMANESQUE.......

BONNE JOURNÉEEEEEEEEE..BYEEEEEEE

oui romanesque et romantique aussi
thanks suzie

OKKKKK...!!

BYEEEEEEEE

J'AVAIS PASSER LA NUIT PRÉCÉDENTE DANS UN AUTRE BÂTIMENT , JE ME SOUVENAIS
QU'ON M'AVAIS TRAINER ICI EN ME TENANT PAR LES BRAS .
MES ESPADRILLES ÉTAIENT COMPLÈTEMENT FENDUES PRÈS DES ORTEILS . ELLES
PORTAIENT DES TRACES DE POUSSIÈRES ROUGEATRES PAREILLE A CELLE QUE JE
POUVAIS VOIR DE L'AUTRE CÔTÉ DE MA FENÊTRE MUNIE DE BARREAUX D'ACIER .
JE REGARDAI LA COUR VIDE . J'OBSERVAI LE BÂTIMENT DE BRIQUES EN FACE .
IL N'AVAIT PAS DE FENÊTRES . DEUX ARBRES GIGANTESQUES EN OMBRAGEAIENT UNE
PARTIE DU TOIT .
ÉTAIT-CE LA-BAS QUE J'AVAIS ÉTÉ DÉTENU LA NUIT PRÉCÉDENTE..? PLUS QUE JE REGARDAIS LE BÂTIMENT , PLUS JE ME CONVAINQUAIS QUE C'ÉTAIT EFFECTIVEMENT
LA .
LES SALAUDS ! QUE ME VOULAIENT-ILS ? POUR LE MOMENT , JE N'AVAIS D'AUTRES CHOIX QUE DE ME MONTRER PATIENT ET...D'ATTENDRE.....................................

A SUIVRE...

SOUDAIN , UNE VOIX FÉMININE !! RAFAELA !!..
- AVEZ-VOUS BESOIN D'UN MÉDECIN ?

MON DIEU , ELLE ÉTAIT DONC AVEC EUX..!!
- JE NE SAIS PAS..DE PANSEMENT SÛREMENT .

ELLE MUMURA QUELQUE CHOSE AU BARBUS ET IL DISPARUT . QU'EST-CE QUE ÇA SIGNIFIAIT ? D'ABORD L'ARRESTATION , LES MAUVAIS TRAITEMENTS , PUIS MAINTENANT LE MÉDECIN ? ET QUOI D'AUTRES APRES ? DES PUTES A L'OEIL ?

LA CONVERSATION DE L'AUTRE COTÉ DE ME PORTE AVAIT GRADUELLEMENT CESSÉ .
LES FEMMES , QUEL QUE SOIT LE RÔLE QU'ELLES JOUAIENT . PARAISSAIENT ASSEZ CIVILISÉES . J'ALLAIS PAR LA SUITE ME RENDRE COMPTE A QUEL POINT MON ANALYSE
ÉTAIT ..FAUSSE !!

JE SUAIS SENSIBLEMENT PLUS A CAUSE DE LA NOURRITURE QUE JE VENAIS D'AVALER . J'ÉTAIS IMPATIENT DE ME LAVER COMME ON VENAIT DE ME LE PROMETTRE . L'ATTENTE S'AVÈRA LONGUE AVANT QUE MA PORTE NE FINISSE PAR S'OUVRIR .

RAFAELA ET LE BARBUS ENTRERENT DANS MA CELLULE . CE DERNIER SE TENAIT EN RETRAIT PRÈS DE LA PORTE ET POINTAIT UN FUSIL DANS MA DIRECTION (( NOUS
ALLONS DEVOIR VOUS ATTACHÉS LES MAINS POUR UN TEMPS )) DIT-ELLE
- JE COMPREND , DIS-JE , MÊME SI JE NE COMPRENAIS RIEN DU TOUT .

LE BARBU ME FIT SIGNE AVEC SON ARME D'AVANCER . JE LE DÉPASSAIT , FRANCHIS
LE SEUIL ET ME RETROUVAI DANS UN LONG CORRIDOR . DES BOUTEILLES DE BIÈRES
D'AUTRES CASSÉES PAR TERRE . IL Y AVAIT ÉGALEMENT DEUX AUTRES PORTES QUI
SEMBLAIENT CADENASSÉS..DES CELLULES !!

MON COEUR FIT UN BON DANS MA POITRINE QUAND J'APERÇUS MON AMI JOS ACCOMPAGÉ DU GROS ET DE L'AUTRE FILE . ILS SEMBLAIENT NOUS ATTENDRE .

A SUIVRE...

QUELQUES MINUTES PLUS TARD , NOUS AVIONS REJOINTS LES AUTRES .
NOUS PROGRESSIONS TOUS ENSEMBLENT LE LONG D'UNE LÉGÈRE DÉCLIVITÉ . ATTEIGNIMES UNE PETITE BAIE .

- BON , QUI VEUT COMMENCER , ? DEMANDA ALINA EN NOUS REGARDANT TOUR A TOUR , JOE ET MOI .
- QUE JOE COMMENCE , IS-JE
- D'ACCORD , MAIS ENTRE TOI D'ABORD ME DIT LE BARBU

J'OBÉIS . LA CRIQUE ÉTAIT PEU PROFONDE . L'EAU FRAICHE ME FIT DU BIEN . ELLE ÉTAIT COMME DU BEAUME SUR MON CORPS . JE SENTAIS UNE VAGUE DE SOULAGEMENT ET UN REGAIN DE VIGEUR ME GAGNER TOUT ENTIER . SUR LA RIVE ,
ADELINA AVAIT COMMENCER A DÉSHABILLER JOE .

- N'EST-CE PAS GENTIL D'AVOIR AVEC NOUS..D'AUSSI BEAUX JEUNES HOMMES ?? DIT
ELLE A RAFAELA
- POURQUOI NE PAS S'OCCUPER DES DEUX..EN MEME TEMPS ?? RÉPONDIT ELLE EN
RIANT .
- MAIS OUI.......EXCELLENTE IDÉE ! POURQUOI PAS ? PUIS SE TOURNANT VERS MOI
AVEC UN REGARD MALICIEUX...
- VIENS ICI REJOINDRE TON AMI .

A SUIVRE

J'HÉSITAIS . << VENEZ , QU'EST-CE QU'IL Y A ? >> DEMANDA RAFAELA AVEC UNE VOIX
MOQUEUSE .
ELLE ENTRA DANS L' EAU ET ME PRIT PAR LE BRAS POUR ME CONDUIRE SUR LA BERGE
JE SENTIS DES FRISSONS.............. ME SECOUER LE CORPS QUAND ELLE COMMENCA
A DÉTACHER MON PANTALON DOUCEMENT ET TAQUINEMENT , A ME LE RETIRER .

LA SUPERBE ET SÉDUISANTE MEXICAINE RELEVA UNE MÈCHE DE SES CHEVEUX QUI
ÉTAI TOMBER SUR SON VISAGE , PUIS ELLE SE REMIT DEBOUT .
ELLE ME REGARDA DROIT DANS LES YEUX TOUT EN GLISSANT SES MAINS VERS MON
BAS VENTRE TOUT EN COLLANT SON CORPS CONTRE LE MIEN .

JE M'EFFORCAIS ENVAIN DE RETENIR MON EXITATION , MAIS EN VAIN ! SES YEUX TOUJOURS RIVÉS AU MIENS , SES MAINS EXPERTES ET DOUCES , COMMENCÈRENT
DOUCEMENT MAIS , DE FACON PROVOQUANTE , A ME CARESSER . J'AURAIS VOULUS
ME CACHER SOUS TERRE , LOIN DU MONDE SURTOUT A CAUSE DES AUTRES QUI
ÉAIENT LA .
A CAUSE AUSSI DE LA CLARTÉE DU JOUR , A CAUSE DE SES TENDRES CARESSES , ET
PARCE QU'IL ÉTAIT ÉVIDENT QUE J'AVAIS ENVIE D'ELLE..!!

FINALEMENT , ELLE S'ARRETA TOUT D'UN COUP , SE RECULA , M'EXAMINA LE CORPS
EN SOURIANT D'UN AIR CONNAISSEUR , ..............ELLE SE TOURNA VERS ADELINA
<< COMME TU L'A DIT..IL EST..TRES JOLI.. !! >>

- JE TE L'AVAIS DIT . ALLONS Y ! LAVONS-LES .

A SUIVRE