Sidi Mohammed Mansouri Idrissi, c’est l’exemple du peintre né pour peindre, il concentre sans le vouloir, naturellement, les images classiques que l’on a de l’artiste véritable : une vie sociale et familiale riches, une régularité dans son travail quotidien, une recherche permanente de la transcendance par le débat avec des artistes de tous les horizons, avec des hommes de bonne spiritualité et de culture variées…
Comme un alchimiste d’expérience, chaque matin il passe de l’Oratoire au Laboratoire, sa préparation est une sorte de rituel magique.
L’environnement est comme sacralisé, l’espace est purifié, soumis à l’esprit de l’Art …
Alors, vous qui posez les yeux sur une toile de Mansouri, sachez qu’il vient de finir une recherche sur la pensée de Saint François d’Assise et sa correspondance spirituelle avec Ibn’Arabi.
La peinture de Mansouri est riche de tout l’univers soufi, et le rythme qu’on y trouve est celui que Mawlana ressentait comme une preuve de la présence divine dans la danse des derviches…
source http://www.minculture.gov.ma/fr/mansouri.html