poesie reedition recueil 2

Ses doigts en délire sur sa peau soupirent
des mots que ses mains sur son corps étreignent,
Souffles passionnés en ses bras se peignent
Aux couleurs bleu rosé d' un amour en lyre.

Lilou 23/10/09

https://www.youtube.com/watch?v=BexZiUtiUGc

Qu’il est triste le soir qui chante son silence,
Mélodie étoilée, confident qui m’étreint,
Caressant mon âme de songes qui dansent
Il pleure sa rosée sur la toile qu’il peint.

Au jardin de la nuit il berce ainsi mon être,
Murmurant tendrement ses ombres lunaires,
Parfumant mes pensées d’arômes champêtres,
C'est l' amant, C'est l' ami, de ma vie solitaire.

lilou 25/08/2009

Où es-tu donc soleil dans mon âme qui sombre ?
Que n’es-tu avec moi pour dissiper ces ombres !
Laisse venir en moi l’ardeur de ton éclat
Teintant de ta couleur le chemin de mes pas.

Se meurent à mes côtés envies et espérances,
Brûle alors le désir d’une fumée dense
Evaporant d’un coup toute mon existence
Dans un pan de ciel bleu aux nuages qui dansent.

Lilou 30/08/2009

S’effiloche l’été en lambeaux de lumière
Brode d’or les jours passés au point arrière,
Ourle le temps d’hier de satin et de soie
Repasse chaudement ces souvenirs d’émois.

Caresse ici l’espoir, attente de demain,
Un peut-être bien sûr, un peut- être obscur,
Embrasse tendrement ce regard fort lointain,
Souhaite ardement ce poème futur.

Lilou 24/08/2009

Et j’entends les violons s’affoler dans ma tête
Survolant d’un bruit sourd l'écho d une tempête
Et s’envole de l’archet des notes grisantes
Saccadant mes émois en rage rougissante.

Les fous sons, là,telle une course incessante,
S’égrènent sublimes au fond de ma tourmente
Et je vois, et je sens toute une fin de moi
Et je bois au rythme de ce qui n'est plus moi.

Lilou 19/08/2009

https://www.youtube.com/watch?v=SSrH_oqnrl0

Cocoricoooooooooooooooooo!!!!!

là-bas, dans la ferme d'à côté,
A l'heure où déjà le jour s'éclaire,
Maître coq à peine toiletté
S'époumone dans son doux repaire.
C'est bien haut qu'il déclare sa flamme
A ses dix poulettes, ses chères dames.

" Je vous aime mes toutes belles
Lorsque vous vous nichez sous mon aile,
Mon coeur s'enfle, sourit et s'emballe
Par tant de tendresse qui s'étale.

Loin de vous ,mes chéries, je languis,
Voyez donc les troubles de mes nuits :
Je rêve de vous éperdument
Louant l'aube désespérement.

Et quand vous marchez à mes côtés,
Monte en moi l'ivresse incontrôlée
Vos flancs appellent tendres caresses,
et tout près de vous mon corps se presse,
Avec émoi je vous fais mienne
Brûlant d'amour nos êtres deviennent."

Transi d'envie, notre coq se grise,
Gorge enrouée, crête cerise,
jabot tendu... ouf!!!
Son bel harem caquette à ses pieds,
La journée peut enfin commencer!

lilou

Que ma coupe se remplisse
D’une robe qui délice,
Que mes vers se déversent
Dans ce bouquet d’ivresse,
Que ma soif de l’oubli
Se dessèche et pâlisse,
Que toute mon amertume
Dans ces verres se consume,
Et je bois jusqu’à la lie
Mes rêves et mes folies
Et les gouttes se vident
De souvenirs liquides
Et de leur jus je m’enivre...
Remplis ma coupe bel ami !

Lilou 20/08/2009

Marine,

Se meurt sur les récifs la mer bleutée immense
Et le souffle du vent, de printemps embaumé,
Effrange son humeur, dissipe sa démence,
Saupoudre ses embruns d'un doux parfum aimé.

Toutes voiles dehors, là-bas vogue l'Aurore,
S 'élèvent dans l'azur de longs refrains touchants
Les hauts cris des oiseaux, en grand salut sonore,
Ricochent sur les flots, s'épandent dans les champs.

Notre beau chalutier accoste notre terre,
Exhibe au soleil le poisson du lavoir,
Bercé par le roulis, l'égouttoir solitaire
A cette mer salée, oscille l'au revoir.

Lilou 2008

Folle Saison

De ma folle saison des images voltigent
Comme fleurs suaves sur un ciel sans nuage
Papillonnent sans bruit, sensation de vertige,
Magnifiques couleurs dans ce bleu paysage.

Comme fleurs suaves sur un ciel sans nuage
Fleurissent en émois des désirs qui s’érigent
Papillonnent sans bruit, sensation de vertige
Enivrants souvenirs qui titubent et voyagent.

Fleurissent en émois des désirs qui s’érigent
Ensemble toi et moi à s’aimer davantage
Enivrants souvenirs qui titubent et voyagent
Douce valse à trois temps, poésie qui se fige.

Ensemble toi et moi à s’aimer davantage
Nos corps entremêlés, un récit se rédige
Douce valse à trois temps poésie qui se fige
A l’automne d’un soir caresse mes nuages.

Lilou 2009

Le Chemin.

Tout comme un serpentin enrubanne les monts,
De son ocre sableux dans les verts pâturages,
Il court et bataille sous ce ciel sans nuages
Et se perd au lointain, là-bas tout en amont.

Ourlé de genêts blancs brodés de leurs boutons,
Rameaux vert gris argent étalent leurs feuillages,
Qui sur la sente aride reflètent leurs ombrages
Spectres tout frissonnants au loin à l’horizon.

Il coule en silence ses lacets tortueux
Guide vers l’inconnu nos pas en bienheureux
Murmure son calme à travers la campagne,

Le chemin mystérieux, le chemin du destin
Où le vent nous pousse et nous accompagne
Vers une destinée dans un cadre serein.

lilou

Et....

Et le verre s'emplit,
Et le verre se vide,
Et la nuit déverse
L'ivresse du matin,

Et tes yeux lui disent
La soif de ton désir,
Et tes lèvres sourient
Des gouttes de plaisir.

Et le verre se vide
De souvenirs liquides,
Se dénude jusqu'à la lie
De sa robe cerise.

Lilou 09/2008