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 Fier d'être arabe et musulman

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Driss Boudhan
hocine houti tlemceni
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hocine houti tlemceni

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MessageSujet: Fier d'être arabe et musulman   Fier d'être arabe et musulman Icon_minitimeMer 9 Juin - 16:06

Nizar Kabbani
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Nizar Kabbani
Nizar Kabbani, ou Qabbani (en arabe نـزار قـبـّانـي , translittéré Nizār Qabbānī), né le 21 mars 1923 à Damas, Syrie, d'un père notable et mort le 30 avril 1998, à Londres, Grande-Bretagne, était un poète syrien, dont la poésie casse l’image traditionnelle de la femme arabe et invente un langage nouveau, proche de la langue parlée et riche de nombreuses images empruntées au monde de l’enfance. Il est considéré comme le plus grand poéte arabe du 20ème siecle
Sommaire [masquer]
1 Biographie
2 La fin de sa vie
3 Son œuvre
4 Notes et références
5 Liens externes
Biographie [modifier]

Dès l’âge de 16 ans, Nizar Kabbani commence à écrire des poèmes, largement consacrés à des thèmes amoureux.
En 1945, il obtient le diplôme de la faculté de droit de l’Université syrienne à Damas.
Il entre comme attaché au ministère Syrien des affaires étrangères et, ayant opté pour la carrière diplomatique, occupe divers postes de chargé d'affaires et de conseiller culturel dans les ambassades syriennes au Caire, à Ankara, à Madrid, à Pékin et à Beyrouth jusqu’à sa démission en 1966.
Après la défaite arabe face à Israël en 1967, il crée à Londres la maison d'édition « Nizar Khabbani » et devient un puissant et éloquent porte-parole de la cause arabe.
Installé à Beyrouth au milieu des années soixante, il disait ressentir « une immense tristesse en voyant tout le mal qu'on fait » à cette ville. Dans une interview au quotidien libanais « L'Orient le Jour » en 1977, à l'occasion de la parution de « A Beyrouth la femme, avec mon amour », il indiquait: « Je vis à Beyrouth depuis dix ans. Elle est pour moi la mère, l'amie et l'aimée ».
Depuis ses débuts en littérature en 1944 avec son premier recueil de poèmes, intitulé : La brune m'a dit, Nizar Kabbani a publié plus de trente recueils de poèmes, dont L'enfance d'un sein (1948), Samba (1949), tu es à moi (1950), le journal d'une femme indifférente (1968), des poèmes sauvages (1970), le livre de l'amour (1970), 100 lettres d'amour (1970), des poèmes hors- la loi(1972), je t'aime, je t'aime et la suite viendra (1978), A Beyrouth, avec mon amour (1978), que chaque année tu sois ma bien aimée (1978), Je jure qu'il n'y a de femmes que toi (1979) et plusieurs d'autres œuvres. Il va créer autour de lui une très grande controverse due au fait qu'il y relatait sans fausse pudeur son amour pour la femme.
Son œuvre, louée par des générations d'Arabes pour ses vers sensuels et romantiques, ne s'est pas limitée aux recueils de poésie. Il a apporté des contributions régulières au journal de langue arabe Al Hayat, et ses textes ont été mis en musique et chantés par Mohamed Abdelwahab, Najib Serraj ou Abdel Halim Hafez (Qariat el fingan, Rissala min tahtilmaa), ils ont également été chantés par des chanteuses Libanaises, Syriennes ou Égyptiennes comme Feyrouz, Oum Kalsoum et d’autres, ce qui a contribué à populariser son travail. Il est le poète arabe contemporain le plus populaire et le plus lu.
Il fut surnommé le poète de la femme et de la Oumma suite au tournant que connaîtra sa poésie après les défaites arabes successives face aux Israéliens. Il sera pratiquement le seul poète à ne pas chanter les louanges des dirigeants arabes et à les tenir pour cause de ces défaites.
Des textes de Nizar Kabbani ont été traduits en espagnol par Pedro Monteret (Institut hispano-arabe, 1964) et en anglais par Abdallah al-Uzari (in Con temporar.y ,4 rab Poetry, Penguin, 1986) et par Selma Khadra Jayyusi (in Modem Arabie Poetry, Columbia University Press, 1987).
Le poète syrien Youssef Karkoutly a pu dire de Nizar Khabbani qu'il était « aussi nécessaire à nos vies que l'air ».
Nizar Kabbani a été marié deux fois. Il avait eu deux enfants de son premier lit, avec Zahra Akbik (décédée en 2007) : Tawfiq décédé jeune, et Hadba, décédée en 2009. Sa seconde épouse, Balqis al-Rawi, une enseignante irakienne qu'il avait rencontrée lors d'un récital de poésie à Bagdad, et qui lui donna également deux enfants, Omar et Zeïnab, a trouvé la mort dans un attentat perpétré par des activistes pro-iraniens contre l'ambassade d'Irak en 1981 à Beyrouth, où elle travaillait pour la section culturelle du gouvernement irakien. Cette disparition a beaucoup affecté le poète, qui reprit espoir grâce à ses enfants.
Nizar est considéré comme l'un des plus grands poetes contemporains de langue Arabe
La fin de sa vie [modifier]

Après la mort de Balkis, Kabbani quitte Beyrouth. Il habite entre Genève et Paris puis s'établit à Londres pour ses 15 dernières années. 1. Là, il continue à ecrire des poèmes qui soulèvent quelques controverses et notamment "Quand annonceront-ils la mort des Arabes?" et "Les coureurs" (Al mouharwilon المهرولون ). En 1997, Nizar Kabbani souffre de problèmes de santé. Et malgré une amélioration vers la fin de 19972, il meurt à Londres le 30 Avril 1998 d'une crise cardiaque3 à l'âge de 75 ans. Il formula le voeux d'être inhumé à Damas, qu'il décrivait comme étant le ventre qui lui apprit la poésie, la créativité et le gratifia de l'alphabet du Jasmin4. Il fut transporté à Damas quatre jours plus tard. En effet, le président syrien Hafez el Assad envoie un avion spécial pour rapatrier sa dépouille mortelle. L'inhumation aura lieu, selon les voeux du poète, dans le caveau familial, dans le vieux Damas, à Bab Al-Saghir4.
Il fut pleuré et regretté dans tous les pays arabes où l'on diffusa sur les médias ses oeuvres littéraires.4
Son œuvre [modifier]

La femme a été la source principale de l'inspiration poétique de Nizar Kabbani à cause du suicide de sa sœur. Il publie son premier recueil de poèmes, « La brune me l'avait dit» قالت لي السمراء , en 1944. Suivra « L'odeur du jasmin de Damas». Avec la publication, en 1952, de « La jeunesse d'un sein », qui rompait avec les traditions conservatrices de la littérature arabe, il acquiert une réputation d'audace, qui fera de lui, au fil des ans, l'un des poètes contemporains les plus importants de la littérature arabe.
Après la défaite arabe lors de la guerre israélo-arabe de 1967, son œuvre prend une coloration plus politique et engagée pour la cause arabe. Il publie alors « En marge du journal de la défaite ». Engagé politiquement, il écrit cette auto-critique de l'indétermination du monde arabe et de ses nombreuses erreurs. Quand on lui reprochait la dureté avec laquelle il critiquait les Arabes, il disait « âkher el daa' al kay », le dernier remède, c'est la cautérisation par le feu. L'un de ses derniers poèmes - « Les enfants de la pierre » - fait référence au soulèvement de l'Intifada dans les Territoires occupés.
Son écriture s'est souvent emparé des thèmes du désespoir politique, et il a ainsi traité l'oppression des femmes comme une métaphore dans laquelle il voyait le destin maudit des Arabes. Dans son poème « Dessin avec des mots », il écrit : « Quand un homme désire une femme, il souffle dans une corne ; mais, quand une femme désire un homme, elle mange le coton de son oreiller ».
Le romancier égyptien Gamal el-Ghitanti, éditeur de l'hebdomadaire Les nouvelles de la Littérature, fit l'éloge de Nizar Kabbani en disant qu'il avait été « dans une certaine mesure, un grand poète arabe, qui fit un grand effort pour rendre sa poèsie compréhensible par tout le peuple et pas seulement par une élite ».
On ajoute une partie d'une de ses poésies très fameuses qui a été traduite en français par Mohammad Réza Zakéri, un étudiant iranien, à ces explications :
Poésie de tristesse
-Ton amour m'a appris d'être triste
-Il y a longtemps que j'ai besoin
-D'une femme qui m'attriste
-D'une femme dans les bras de la quelle je puisse pleurer
-Comme un passereau
-D'une femme qui rassemble mes parties
-Comme des pièces d'un cristal brisé
-Ton amour m'a fait entrer
-Dans des pays de tristesse
-Et moi, avant toi,
-Je ne suis jamais entré
-Dans des pays de tristesse
-Je ne savais jamais que la larme c'est l'homme incarné
-Que l'homme sans tristesse,
-Il n'est qu'un souvenir.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Nizar_Kabbani

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MessageSujet: Re: Fier d'être arabe et musulman   Fier d'être arabe et musulman Icon_minitimeMer 9 Juin - 16:12

"La voyante de Nizar"


La voyante


1. Elle s’assit… la peur dans les yeux
2. Observant ma tasse retournée
3. Elle dit : Ne sois pas triste, mon enfant
4. Car l’amour est ta destinée
5. O mon enfant… mourra en martyr…
6. Celui qui meurt converti à la religion de l’être aimé…

7. Ta tasse… est un monde terrifiant
8. Et ta vie n’est que voyages… et guerres
9. Tu aimeras de multiples fois
10. Et tu mourras de multiples fois
11. Tu adoreras toutes les femmes de la terre…
12. Et tu reviendras… comme un roi vaincu…

13. Dans ta vie, mon enfant, il y a une femme
14. Ses yeux… Louange à Dieu
15. Sa bouche… est dessinée comme une grappe
16. Son sourire n’est que mélodies et roses
17. Mais ton ciel est pluvieux
18. Et ta voie… est sans issue, sans issue

19. Car la bien-aimée de ton cœur… ô mon enfant
20. Dort… dans un château surveillé
21. Le château est immense… mon enfant
22. Et bien gardé par chiens et soldats
23. La princesse de ton cœur… dort
24. Celui qui pénètre dans sa chambre… est perdu…
25. Celui qui demande sa main… celui qui s’approche…
26. De la muraille de son jardin… est perdu
27. Celui qui essaie de défaire ses nattes
28. O mon enfant… est perdu…e st perdu

29. J’ai prédit l’avenir… et lu dans les astres de nombreuses fois
30. Mais je n’ai jamais lu…
31. Dans une tasse semblable à la tienne
32. Je n’ai jamais connu ô mon enfant
33. Une tristesse… pareille à la tienne
34. Ta destinée est de marcher à tout jamais
35. En amour… sur le tranchant du poignard
36. De rester solitaire comme les coquillages
37. De rester mélancolique comme le saule pleureur
38. Ta destinée est de naviguer à tout jamais
39. Sue la mer de l’amour sans voile
40. D’aimer d’innombrables fois
41. Et de revenir comme un roi détrôné
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Driss Boudhan
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Driss Boudhan


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MessageSujet: Re: Fier d'être arabe et musulman   Fier d'être arabe et musulman Icon_minitimeMer 9 Juin - 16:15