chennOuf mOhammed_pOem

ألاَ لَوْ يُمْسَكُ الدَّهْرُ
نَجَدْتُ زَهْرَ أوْقاتي
أنا مَجْنُونُ زَيْتُونٍ
فُرُحْماكُم بِكَبْواتي
سُدُولُ اللَّيْل تأسِرُني
وَنَارُ العِشْقِ مِشْكاتي
وَقُودُ الدَّهْرِ يُضْوِ يني
يَعُدُّ عَكْسَ مِيقاتي
وَسَيْلُ الغِيدِ شَلَّالٌ
كَثَمْرٍ فَيْضَ وَاحَاتي
وَلَيْلَى هَمْسُ أشْواقٍ
صَلاةٌ طَيَّ أبياتي
وَلَحْنٌ يُلْهِمُ الرُّوحَ
وأسْفاري إلى الآتي
فلا تحْسِبْهُ مِنْ طَرَبٍ
إذا أنْشَتْكَ أنَّاتي
كَوَرْدٍ يُسْتَقَى بِدَمي
مَتى يأتي غَدي الشَّاتي

Bonjour chennOufmed

...Je ne sais pas comment un tel texte ne mérite pas de le lire,
de le relire, de lui donner sa propre valeur.
Il me semble voir dans ce poème des voix qui se mêlent, une
main qui essaie de lever l'ancre pour re/prendre le même
voyage, non dans le futur, mais dans le passé. Dans les
tatouages de ce passé récent où la blessure reste ouverte.
L'écrit sont les cris d'une plume à l'encre fluide qui éclabousse
la mémoire vivante du poète. Le destin semble lui être un
contre courant qu'il faut contrecarrer, lui donner une nouvelle
sève pour rejoindre l'autre, corps ou spectre d'un ancien amour.
Les prières ravivées, attisées ne peuvent qu'être à l'attente
du revirement de l'autre, cette présence/absence apparente et
abstraite ne font que faire surface à tavers les vers.

Mes amitiés de l'autre rive