Un poème que j'aime

Harmonie du Soir

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;

Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir;

Valse mélancolique et langoureux vertige !

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;

Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige;

Valse mélancolique et langoureux vertige !

Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige,

Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir !

Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;

Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir,

Du passé lumineux recueille tout vestige!

Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige ...

Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !

Charles Baudelaire

Merci dina ....

Merci à toi Anne

هذا ظلي

هذا ظلي...

شعر:محمد جعفر

هذا ظلي
وأنا المهووس بترنيم الموج
أهش على حلمي
ما شئت
وأبقي أشرعة القلب الأخضر
جذلى تحترف الصمت الأبدي
و أحسبني كرذاذ العشق يلملم أشجان
الولهين
فأركب سهوي كي
أسلو عبث الأوهام.....
هذا ظلي
أحيانا يرسمني
نفس الوجه الموشوم بآهات الزمن
الفتان
وأحيانا
رجلا سيزيفي القسمات يشكل من
عبق الأحلام مرايا أو غسقا
لربيع العمر الهارب
سهوا
مني...
هذا ظلي
أحيانا يشبهني
قلقا كالفجر الموءود
أو ثملا يلهو بالنار
...................................
...................................
...................................
أواه كم يشبهني
نفس الوجه الموشوم بآهات الزمن الفتان
un poème que je traduirai sûrement demain ou après demain .

Merci Si Nacer pour ce beau partage, nous attendrons votre traduction..

Oui Dina Merci bien je ferai puisque j'ai dit
Heureux que le poème de notre Jaafar t'ait plu

Maman

Tu m'as donné la vie
M'as aimée, guidée, conseillée

Parfois ta pudeur
Refusait de répondre à mes questions
J'allais alors trouver ailleurs
Quelques explications

Depuis tout a changé
J'ai appris la Vie et la Vie m'a appris
Que de rires et de larmes versées
Pour y arriver

Ajourd'hui, Maman, tu t'es réfugiée
Dans un monde dont toi seule a la clef
Tout est inversé
A moi de te guider,te conseiller

Tu sembles heureuse dans ce passé
Mais pourrais-tu entrouvrir cette porte un instant
Et me permettre de redevenir ton enfant ?

Merci Maman, je t'aime

Anne
là c'est la spontanéité et et la simplicité que j'aime le plus dans ce poème..cela me rappelle un peu Jacques prevert avec un ton différent ..

Les maudits maux…

Je sais, je sais que tu m’aimes bien…

Et que tu ne vis pas sans moi…

Mais j’en ai assez de toi…

Eh maudits maux…

Libère-moi de toi…

Laisse-moi voler dans un joyeux ciel…

Ne rêve pas de m’attrister…

Tu ne pourras jamais me vaincre…

J’ai appris à rire étant avec toi…

Oui mon sourire t’accueillera…

Et aussi t’abattra toujours…

Voilà tu m’as quitté… !

Tu ne me manques plus…

Mais oui je me sens vide sans toi…

Car tu m’as laissée droguée de toi…

Moi qui ni ne t’aime ni ne t'attends mais oui,

Tu vis toujours dans ma conscience…

-Jayshree

merci beaucoup nacer

tu sais j'attends moi aussi la traduction de ton poème...

Inchaallah mais là je pense à traduire surtou t ceux que leurs poèmes m'ont dit quelque chose .comme ton poème dédié aux mamans celui de jaafar à son prof ..et celui de jayshree à une contemplation ..et aussi d'autres de chennouf .naima zaid ...de michelle ..de chama et de driss .pas me traduire ..

أنا حين لات
بقلم: نعيمة زايد

للماء أضرمت استوائي
عتقت الشوق جوى نا قعالا شتعال المدى
صبواتي

أنا البحر....حين
تعفرأشرعة التيه جذائلي
حين تضرع من سروجي
الأحلام
أنا حين ...لات
.............

الرباط 8 _مارس 2010
أنا حين ...لات

أزرع الصدر صفصاف نبيذ
وأناجي الصفو... صبا
كي أهب السرو انشادي
أنا البدء انفرادا وجمعا
للسرو للعاشقين مداري
والمرايا تغزل الظل
شروقا
بأوتاري أشعل النورس
لحنا
أنا حين ...لات
.............
أنا حين ...لات 3

أستهيب.. الوجد
بقداسك الليلكي أنهمر
ريشة الهيل...قدحا مخمليا
بأكداس الزهر
ليعيش القمر
والسروقرص ضياء
يرقص دون خصريبعثره الآه
حين ...لات
أنا حين ... لات
..............أنا حين ...لات 4

نتراقص في اعتذار البحر
سهوا ...بظن المساء
نرعد بلا مطر
بلا تبادل الأنخاب
لنزهر حقولا للرياحين
...................
أشرع للزهو احتراقي
أميرة تصاعدت من سبإ احتمال
حين ...لات
أنا حين ...لات
.............

merci nasser, je suis honoree...

C'est presque un devoir voire un vrai devoir chère Jayshree puisque vos poèmes toi et les autres sont beauxxxxxxxx à mon sens

لها صدعي

جميل اللحظ أنشاني
ويدعوني لطيراتي
فحسنائي إذا حضرت
كعرف العود أهاتي
أنا كالعود أوتار
وصدعي عند مولاتي
لها أهفو بأنفاسي
لليلي كل نبضاتي
لها كري وأقدامي
هي المجرى ومرساتي
فمنها تبتدي جملي
وتهذي كل أبياتي
ولوعاتي كأخدود
كنار في الدجنات

متى غارت أجد حمرا
شفاها في جراحاتي
أرى فيها إذا حلت
مجاديفي وموجاتي
لها لحظ كما السهم
يمنيني برعشاتي
لها ثغر كما الجمر
رشوف..كاللظى عات
شموع الطبع لفاء
رصوف. طوع لمساتي
فأحسو من مجاريها
شهادا..ويح حالاتي
يموج الشهد في مهجي
كمن يقتات بالقات

ألا لو يمسك الدهر
نجدت زهر أوقاتي
أنا مجنون زيتون
فرحماكم بكبواتي
سدول الليل تأسرني
ونار العشق مشكاتي
وقود الدهر يضو يني
يعد عكس ميقاتي
وسيل الغيد شلال
كثمر فيض واحاتي
وليلى همس أشواق
قضاة طي أبياتي
ولحن يلهم الروح
وأسفاري إلى الآتي
فلا تحسبه من طرب
إذا أنشتك أناتي
كورد يستقي بدمي
متى يأتي غدي الشاتي

محمد شنوف

excuse-moi j'aurai dû faire attention il est écrit 'un poème que j'aime' et non 'un poème que j'ai écrit'

Néanmoins sachez tous que j'attends avec impatience la traduction de vos poèmes par nacer...

Merci Chère Anne mais pour moi ce sont les membres poètes ici sur le forum qui comptent plus que Victor Hugo ou Francis Ponge
et si j'ai dit j'aime c'est que j'aime pas autre
NB:il y avait déjà une rubrique quii s'appelait un poème que j'aime etc

En effet,la poésie est un tourbillon constant et loin d'être une science figée que détiennent les poètes d'antan...ce qui ne veut pa dire qu'on ne les respecte pas eux et leur énorme travail dans ce domaine.
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Amigo,si je voyage le prochain week end(ce qui n'est pas sûr puisqu'on n'est jamais sûr de rien),on abordera le thème de la traduction de tes poèmes ,en français et en espagnol.
C'est un travail que j'aurais plaisir à faire le moment venu,cet été pendant le Ramadan par exemple.

mes poèmes sont déjà traduits amigo dans des encyclopédies
je n'ai plus besoin de cela puisque je suis dans l'encyclopédie anglaise etc

C'est bien alors!
Congratulations friend!

Un poème de jignasa shukla

Les maudits maux…

Je sais, je sais que tu m’aimes bien…

Et que tu ne vis pas sans moi…

Mais j’en ai assez de toi…

Eh maudits maux…

Libère-moi de toi…

Laisse-moi voler dans un joyeux ciel…

Ne rêve pas de m’attrister…

Tu ne pourras jamais me vaincre…

J’ai appris à rire étant avec toi…

Oui mon sourire t’accueillera…

Et aussi t’abattra toujours…

Voilà tu m’as quitté… !

Tu ne me manques plus…

Mais oui je me sens vide sans toi…

Car tu m’as laissée droguée de toi…

Moi qui ni ne t’aime ni ne t'attends mais oui,

Tu vis toujours dans ma conscience…

-Jayshree

Merci Nasser pour ce respect... Je suis honoree... Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii...

MOESTA ET ERRABUNDA,

Dis-moi, ton coeur parfois s'envole-t-il, Agathe,
Loin du noir océan de l'immonde cité,
Vers un autre océan où la splendeur éclate,
Bleu, clair, profond, ainsi que la virginité ?
Dis-moi, ton coeur parfois s'envole-t-il, Agathe!
La mer, la vaste mer, console nos labeurs!
Quel démon a doté la mer, rauque chanteuse
Qu'accompagne l'immense orgue des vents grondeurs,
De cette fonction sublime de berceuse?
La mer, la vaste mer, console nos labeurs!
Emporte-moi, wagon! enlève-moi, frégate!
Loin! loin! ici la boue est faite de nos pleurs!
- Est-il vrai que parfois le triste coeur d'Agathe
Dise : Loin des remords, des crimes, des douleurs,
Emporte-moi, wagon, enlève-moi, frégate?
Comme vous êtes loin, paradis parfumé,
Où sous un clair azur tout n'est qu'amour et joie,
Où tout ce que l'on aime est digne d'être aimé,
Où dans la volupté pure le coeur se noie!
Comme vous êtes loin, paradis parfumé!
Mais le vert paradis des amours enfantines,
Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets,
Les violons vibrant, derrière les collines,
Avec les brocs (le vins, le soir, dans les bosquets,
Mais le vert paradis des Amours enfantines,
L'innocent paradis, plein de plaisirs furtifs,
Est-il déjà plus loin que l'Inde et que la Chine?
Peut-on le rappeler avec des cris plaintifs,
Et l'animer encor d'une voix argentine,
L'innocent paradis plein de plaisirs furtifs?

Charles Baudelaire
In (Les Fleurs du Mal)

SYMPHONIE DU SOIR

Oiseaux apeurés qui s'envolent
Frémissement d'ailes qui se frôlent
Balancement de feuilles sur leurs tiges
chant de ruisseaux qui monte et voltige
Regards étincelants et langoureux qui se figent.
Gémissements de corps qui s'enlacent
Voix lointaines qui résonnent et s'effacent
Déferlement de vagues qui passent et repassent.
Pas hésitants qui tâtonnent dans le noir
Echos de cloches qui se répondent le soir
Etrange symphonie qu'ignorent Rossini et Mozart.

Chama.

PAUL GERALDY

(1885-1983)

« L'amour,
c'est l'effort que font les hommes
pour se contenter d'une seule femme.»

Géraldy, Paul (1885-1983, (pseudonyme de Paul Lefèvre), poète et dramaturge français, auteur d'une œuvre intimiste et sentimentale. Son répertoire est celui du théâtre psychologique traditionnel, qu'il revivifia grâce à une subtile appréhension des relations familiales au sein de la petite bourgeoisie intellectuelle de l'entre-deux-guerres.

Il porta son regard essentiellement sur la vie de couple (Aimer, 1921; Robert et Marianne, 1925; Duo, d'après Colette, 1938), soumise à la pesanteur du quotidien. Cet art empreint de sentimentalité lui valut un vif succès, notamment auprès du public féminin.

Ce fut aussi le cas pour sa poésie, sensible et désuète, où il livre les confidences du cœur avec les mots de tous les jours (Toi et Moi, 1913).

Il a également laissé des études psychologiques dans des narrations
telles que la Guerre, Madame ! … (1916) et l'Homme et l'Amour (1951).

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Un poème que j'aime Kagaya-273392371

Méditation.

On aime d’abord par hasard
Par jeu, par curiosité
Pour avoir dans un regard
Lu des possibilités

Et puis comme au fond de soi-même
On s’aime beaucoup
Si quelqu’un vous aime, on l’aime
Par conformité de goût

On se rend grâce, on s’invite
À partager ses moindres mots
On prend l’habitude vite
D’échanger de petits mots
Quand on a longtemps dit les mêmes
On les redit sans y penser
Et alors, mon Dieu, on aime
Parce qu’on a commencé

http://lapoesiequejaime.net/geraldy.htm

La Courbe de tes yeux

La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.

Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,

Parfums éclos d'une couvée d'aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l'innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.

Paul ELUARD, Capitale de la douleur, (1926)