Toi qui disais Grenade en colorant la voix des soupirs
Toi qui enchantais la folie enveloppée dans la soie
Toi vrai cristal de l’âme perdue
Vraie danse sur les ailes des oiseaux pendus
Toi chanson gitane à l’aube des mots piétinés
Toi mon autre moi disparu le long des rêves maures
Ma déception joyeusement bien poétisée
Ma prose puisée dans les lacs assoiffés
Des andalous de La Puerta del Vino
Moi qui disais Grenade...qui enchantais...