Quand rêve, imagination créent un musée....

Quand on entend le mot 'musée' on y associe très souvent peinture, sculpture. Et pourtant certains d'entre eux présentent un intérêt aussi important à mes yeux. Ceux nés grâce à des passionnés qui ont donné vie à leurs rêves, leur imagination. C'est ce que je souhaite vous faire découvrir (ou redécouvrir)avec ce nouveau sujet .

Le Musée Animé du Jouet et des Petits Trains de Colmar

Il y a plus de quinze ans, l'on découvre à Colmar un véritable trésor inconnu : une merveilleuse collection de près de deux mille jouets : poupées, trains, automates, ours, voitures etc... du XIXème siècle à nos jours. Ces objets appartiennent à Georges TRINCOT, peintre internationalement connu.
Afin de développer son offre touristique, la Ville de Colmar achète cette collection et décide de créer un musée le 04 décembre 1993: LE MUSEE ANIME DU JOUET ET PETITS TRAINS.
Celui-ci est installé sur trois niveaux dans un ancien cinéma de quartier : le cinéma Vauban (ancienne Brasserie).
Quel bonheur pour les petits et les grands que de voir tous ces jouets dont certains sont animés.
Dès l’entrée, dans le grand hall du Musée, un immense carrosse de Cendrillon attribué à Descamp vous accueille.
Une grande vitrine animée est consacrée aux automates et jouets du cirque et de la fête foraine.
L’autre grande vitrine accueille des expositions temporaires aux thèmes les plus variés : Meccano, Bugatti, quarante années de rêve, les ours STEIFF, Baigneurs et Jouets Petitcollin, Corvette cinquante ans, les dix ans de l’aviation etc…
Quelques petites vitrines présentent des Jouets divers : avions, bateaux, soldats de plombs, etc…

Cette petite ville des Monts du Lyonnais a connu plusieurs siècles de prospérité grâce à la chapellerie de feutre de poil - lapin domestique, garenne et lièvre-.
La légende fait remonter la fabrication du feutre à la période des Croisades. Les sources historiques attestent toutefois la présence de chapeliers au XVIe siècle.
Le milieu du XIXe siècle marque la fin de la période artisanale et des petits ateliers. L'ère industrielle et la mécanisation de certaines étapes de fabrication gagnent la chapellerie.
Au début du XXe siècle, Chazelles-sur-Lyon connaît son apogée et devient la principale cité de production du chapeau de feutre de luxe en France (28 usines et 2 500 ouvriers en 1930). Sa renommée dépasse largement les frontières nationales avec des marques telles que Fléchet, France, Morreton.
L’évolution de la mode d’après-guerre porte un coup fatal à cette industrie, dont le dernier représentant à Chazelles et en France a fermé ses portes en 1997.
Quoi de plus naturel pour cette ville que de conserver, avec un lieu-phare, la mémoire de ce riche passé ?

Du Musée à l’Atelier-Musée du chapeau
Le Musée du Chapeau, devenu depuis Atelier-Musée, ouvre ses portes en 1983. Sa création a suivi l’époque de déclin de la mono-industrie locale multiséculaire de la chapellerie. Il s’attache à la conservation de la mémoire chapelière et à la sauvegarde active des savoir-faire. Il est labellisé « Musée de France».